Beaucoup de bruits pour rien dans le dossier de Sophia
Martelly. Elle a le droit de se porter candidat. Il revient aux experts en
droit constitutionnel et au CEP de déterminer son éligibilité. Là où le bât
blesse c’est que Mme Martelly fut gestionnaire des deniers publics par l’arrêté
pris par son mari pour le nommer à la tête d’un organisme chargé de combattre
la pauvreté. Elle doit être auditée par la CSCCA et recevoir décharge du
Parlement.
L’amalgame
est au cœur du dilemme du sous-développement haïtien. Les ennemis
d’Haïti font de leur mieux pour cacher la vérité qui devrait nous affranchir.
La presse haïtienne refuse de laisser le champ libre à la raison
communicationnelle de Jürgen Habermas. Les intellectuels qui devraient faire
figure d’autorité et donner le ton sont complices des pourfendeurs de la nation
haïtienne. La candidature de Mme Sophia Saint Remy Martelly a soulevé un tollé
dans l’opinion publique haïtienne et les responsables du CEP doivent trancher
sur son éligibilité. Dans la
presse mafieuse, des avocats bidons disent n’importe quoi et certains
journaleux s’érigent en experts pour amalgamer. Où sont les Bernard Gousse,
Montferrier Dorval, Mirlande Manigat, spécialistes en droit international et
constitutionnel pour n’en citer que ceux-là ? Les soit disant leaders de la
diaspora haïtienne observent comme des pantins. Où sont ceux qui
faisaient la promotion des droits de la diaspora? Où sont passés les ténors de
« Banm Dwam » en quête d’opportunités en Haïti pour leur clan
dans la diaspora? Où sont les militants de la diaspora?
Nous sommes
tous des hypocrites. Si Mildred Trouillot Aristide s’était portée candidat,
est-ce que l’opposition radicale contesterait sa candidature? Nous
sommes arrivés au moment où un débat sérieux doit être entrepris sur l’avenir
d’Haïti et l’intégration de la diaspora. Pour avoir fréquenté et étudié le
leadership de la diaspora, je dis sans ambages que les ennemis de la diaspora
sont avant tout des malandrins de la diaspora qui s’autoproclament leaders. Ils
sont aussi corrompus, désorganisés, opportunistes que les cancres heureux en
Haïti. Qu’en est-il du vote de la diaspora? Pourquoi les organisations de la
diaspora subventionnées par le gouvernement des pays hôtes ne revendiquent pas
ce droit pour la diaspora haïtienne pour les présidentielles de Novembre 2015,
si les élections auront lieu? En Octobre 2012, j’ai fait une présentation Ã
l’OEA sur la nationalité multiple qui a été saluée par plus d’un. Mais, les
malandrins qui prennent en otage la diaspora l’ont rejetée d’un revers de main.
Dans ce papier, j’avais donné les grandes lignes pour augmenter l’assiette
fiscale et également financer nos élections pour regagner notre souveraineté
longtemps perdue.
Ce sont ces mêmes bandits légaux de la diaspora qui ont fait
le lobby auprès du Département d’Etat Américain pour Sweet Micky en 2010. Ils sont sur payroll des bourgeois
trafiquants de cocaïne en Haïti qui sont anti-Haïti et anti-développement
durable. Ils aident ces derniers dans le processus de blanchiment de
l’argent sale dans la diaspora. Le département de la Justice Américaine et
l’Internal Revenue Service sont bien imbus de ce dossier. Il manque tout
simplement un effort de la part des professionnels de la diaspora, surtout les Haitiano-Américains
pour faire le suivi auprès du sénat et congrès américains. Les hommes au
pouvoir en Haïti ont leur boss dans les grandes capitales de l’Amérique,
précisément à Washington D.C. Pour avoir le vote de la diaspora, certains
leaders de la diaspora sont en train de faire du lobby auprès de
Thomas Adams
qui est en charge d’Haïti au Département d’Etat puisque Michel Joseph Martelly
est un pantin qui ne reçoit que des ordres directs de ce monsieur. La mission
de Michel Martelly est de salamiser Haïti et empêcher l’intégration de la
diaspora haïtienne qui est la seule force capable de réaliser le développement
endogène d’Haïti. La candidature de Sophia Martelly devrait être saluée par
plus d’un et c’est un test qui nous permettra de déceler tous les conzés, les
collabos et ceux qui considèrent la diaspora comme une vache à lait. Si nous
contribuons à hauteur de 25% dans le PIB national, nous devrons être
représentés dans toutes les sphères de la vie nationale.
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