Sur la frontière de Ouanaminthe,
les effets des Haïtiens de retour au pays - Jéthro-Claudel Pierre Jeanty.
Par peur de se faire voler,
bastonner et tuer des migrants illégaux Haïtiens ont fui la République
Dominicaine.
Ce retour, qualifié de ‟volontaire” par certains, a débuté environ
une semaine avant la date de l’expiration du Plan national de régulation des
étrangers –Pnre- de la République Dominicaine, soi le 17 juin 2015 dernier, a
constaté Nord-Est Info. Mais, on doit se demander est-ce que le mot ‟retour
volontaire” est à sa place, car cette volonté est viciée par la menace et la
peur.
C’est à la longueur de journée
que les migrants traversent la frontière Dajabón (côté dominicain) et
Ouanaminthe (côté haïtien) pour échapper aux mauvais traitements qu’ont
proférés contre eux des Dominicains.
Lors de ce retour, des familles
transportent avec elles tous leurs effets personnels. Tandis que d’autres
migrants ont pris seulement les effets portatifs.
Ce retour des migrants Haïtiens
est constaté à un moment où les autorités dominicaines se montrent déterminer
pour expulser les migrants illégaux de leur territoire et les autorités
haïtiennes, de leur côté, responsables de la documentation de ces migrants
Haïtiens, avaient fait preuve du laxisme dans la livraison des documents
nécessaires à l’inscription de ces migrants au Pnre qui était, pour sa part,
conçu avec une lourdeur qui rend difficile la régularisation effective des
migrants.
Ces événements font suite à l’arrêt
168-13 de la cour constitutionnelle de la République Dominicaine, du 23
septembre 2013, qui a dénationalisé plusieurs centaines de milliers
Dominicaines et Dominicains d’origine haïtienne.Radio Tele Caraibes.
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